Les frais liés à un achat immobilier

La souscription d’un prêt immobilier au sein d’un établissement bancaire engendre différents types de frais dont la compréhension est importante, notamment pour vous permettre de comparer 2 propositions entre elles. Ainsi, je vais vous lister dans cet article l’ensemble des frais relatifs à votre projet immobilier et votre crédit immobilier.

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Les frais lors d’un achat immobilier en France

Le prix de base de votre achat est le montant net vendeur. Ce montant correspond à la somme que le vendeur va toucher directement. Ce prix est ensuite la base de calcul de la plupart des frais annexes liés à votre projet immobilier. A ce prix s’ajoute donc :

Les frais de notaireIls correspondent à environ 8% du montant net vendeur. Ces frais se décomposent en émolument du notaire (ce que le notaire va percevoir), en droits et taxes (ce qui est reversé à l’état) et les débours et frais annexes (frais liés à l’intervention du notaire et autre). Tous ces frais sont réglementés. Ainsi, qu’importe le notaire, vous paierez la même somme, quand bien même vendeur et acquéreur choisissent chacun un notaire différent, ce qui est possible.

Les frais d’agence : Ils correspondent à la rémunération de l’agent immobilier. Le % est variable selon les agents immobiliers et les réseaux de mandataires. Il est généralement situé aux alentours de 5-6% mais cela dépendra souvent du prix net vendeur. Plus un bien est cher, plus le pourcentage de frais d’agence sera faible. Vous pourrez ainsi avoir jusqu’à 10% de frais d’agence sur des biens à faible coût (exemple : bien immobilier à 50 000 € net vendeur, 5000€ de frais d’agence, soit 10%). 

A la différence des frais de notaire, les frais d”agence ne sont pas réglementés. Vous êtes donc libre de les négocier ! 

Les frais liés aux travaux : Votre achat immobilier peut-être lié à la réalisation de travaux. Ainsi, il est important de les inclure dans votre budget, et surtout, de ne pas les sous-estimer. En cas de gros travaux, n’hésitez pas à faire appel à un courtier en travaux ou un maître d”oeuvre. De plus, pensez à vérifier votre éligibilité au prêt à taux zéro si vos travaux dépassent 25% du montant global de votre achat (montant net vendeur + travaux). Les travaux sont intégrables dans votre prêt immobilier, profitez en pour éviter de devoir faire un nouveau prêt à l’avenir, qui sera probablement en prêt conso, et qui gonflera fortement votre taux d’endettement.

Les frais de chasseur immobilier : Il est de moins en moins rare de faire appel à un chasseur immobilier. Celui-ci a pour rôle de rechercher un bien selon des caractérisiques données (prix, secteur, aménagement, standing, etc…). Les chasseurs immobiliers sont souvent situés dans les grandes villes, là où la tension immobilière est forte. Ils peuvent être de véritables atouts pour votre projet. Certains chasseurs se sont mêmes spécialisés dans les investissements locatifs, idéal pour trouver le meilleur rendement.

Les frais de votre prêt immobilier

Les frais relatifs au prêt immobilier correspondent à l’ensemble des frais liés à votre emprunt. En d’autres termes, vous n’aurez pas à régler ces frais si vous achetez votre bien avec vos fonds propres.

Les intérêts : C’est la base d’un prêt immobilier. La banque vous prête de l’argent, et en échange, vous la remboursez sur plusieurs années en lui redonnant un peu plus que ce qu’elle vous a prêté. Le taux d’intérêt est un calcul mathématique complexe. Néanmoins, retenez que plus le taux est élevé, plus le coût total du crédit sera élevé. C’est souvent le poste de coût le plus important sur un prêt immobilier et donc celui à négocier en premier lieu. Cela est moins vrai pour les emprunteurs âgés (de plus de 50 ans), où l’assurance emprunteur pourra avoir un coût total plus élevé.

Frais de garantie : La banque se protège contre votre santé financière à travers la garantie. Celle ci peut prendre la forme d”une garantie réelle (hypothèque, PPD) ou d’une caution (Crédit Logement, CMH, CAMCA, CASDEN, SACCEF, etc). Qu’importe la garantie, le principe premier est le même : Si demain vous n’arrivez plus à régler votre échéance de prêt, la banque doit être en mesure de récupérer son argent, d’une manière ou d’une autre (cela dépend ici du type de garantie), mais souvent en revendant au final votre bien.

Assurance de prêt : La banque se protège également contre votre santé physique cette fois-ci (Et oui, elle se protège bien la banque…!) en vous demandant de souscrire une assurance de prêt. L’assurance de prêt est personnelle. Elle vous protège vous et vos héritiers en cas de décès, perte totale et irréversible d”autonomie, arrêt de travail de plus de 90 jours, voir de perte d’emploi si vous choisissez cette clause. Vous devez choisir une quotité de protection généralement située en 50 et 100%. Ainsi, si l’emprunteur A est assuré à 100% et décède, l’assurance prendra en charge 100% des mensualités du prêt, autrement dit, le bien immobilier sera payé. Vous avez le choix de souscrire à l’assurance de prêt de votre banque, ou bien de faire appel à une assurance extérieure, très souvent moins onéreuse.

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Frais de dossier banque : Ces frais sont variables d’une région à l’autre, d’un établissement à l’autre, et d’une agence bancaire à l’autre au sein d’une même banque… Ils sont négociables, mais rarement offerts. Ils se situent généralement entre 500 et 1000€. Ils peuvent notamment dépendre de la complexité de votre projet immobilier.

Frais de courtage : Ils sont redevables uniquement si vous passez par un courtier. Ils sont variables selon les courtiers mais dépassent rarement 1% du montant de votre prêt. Tout comme les frais de dossier banque, ces frais sont négociables. Ils correspondent à la rémunération du courtier pour son travail. Notez ici que le courtier peut également être payé par la banque. Néanmoins, il est désormais rare de voir un courtier “gratuit”, c’est à dire sans frais de courtage, les banques ayant fortement diminué les commissions reversées aux courtiers.

Indemnités de remboursement anticipé : Ces indemnités sont dues par l’emprunteur dans le cas où il solderait tout ou partie de son prêt (en cas de vente du bien, de rachat de prêt immobilier ou encore d’un remboursement partiel). Ils correspondent à 6 mois d’intérêts, dans la limite de 3% du capital restant dû. Ces frais sont négociables. Cependant, vous ne pourrez pas y échapper en cas de rachat à la concurrence, c’est à dire en cas de rachat de votre prêt immobilier par une nouvelle banque.

Intérêts intercalaires : Ils sont mis en place par les banques dans le cadre des constructions ou d’un achat avec des travaux. En effet, dans ce cas, vous ne débloquez pas tout votre prêt immobilier immédiatement puisque vous payez les artisans ou le constructeur au fur et à mesure des travaux. Ainsi, les banques ne vous font payer des intérêts uniquement sur les montants réellement débloqués. L’amortissement de votre prêt débutera lorsque l’ensemble des fonds auront été débloqués. Il faut donc comprendre ici que ces intérêts intercalaires correspondent à des frais bancaires purs.

Les frais après-achat

Et oui ! N’oubliez pas les “frais cachés” liés à un achat. En effet, après votre achat, d’autres frais seront à prendre en compte. Tout propriétaire foncier en France doit notamment s’acquitter de :

La taxe d’habitation : Elle correspond à une taxe communale. Vous payez la taxe d’habitation pour votre résidence principale (et secondaire) que vous occupez au 1er janvier de chaque année. Elle est calculée sur la base de la valeur locative nette, à laquelle sont déduits divers abattements correspondant à votre situation familiale et financière, à laquelle ensuite un % est appliqué selon le taux de votre commune.

La taxe foncière : Elle correspond à une taxe communale. Vous payez la taxe foncière pour toute propriété dont vous êtes propriétaires au 1er janvier de chaque année. Elle est calculé sur la base du revenu cadastral, auquel ensuite un % est appliqué selon le taux de votre commune.

Si vous êtes en copropriété, nul doute qu’il faudra également prévoir dans votre budget les frais de copropriété (dont il est conseillé de se renseigner avant l’achat !). Ces frais correspondent aux frais communs et de gestion de la copropriété dont vous dépendez.

Enfin, ne sous-estimez pas les travaux d’entretien pour votre bien immobilier. Un achat dans l”ancien engendrera naturellement plus de coût qu’un achat neuf. Les frais d’entretien les plus élevés sont généralement le ravalement de façade, la toiture, les boiseries, etc… Le diagnostic immobilier pourra notamment vous apporter des éléments de réponse quand aux prochains travaux à envisager.

Comme vous pouvez le constater, la plupart de ces frais sont…négociables ! N’hésitez pas à le faire pour économiser de l’argent sur votre projet immobilier.